Protocole, résultats et précautions
Tout d’abord, il ne faut pas avoir appliqué de déodorant ni d'antiperspirant dans les 24 h précédant le traitement.
Le jour du traitement, les aisselles seront rasées ou épilées puis lavées à l'eau et au savon.
Au cabinet, le médecin établit une cartographie des zones d'hypersudation par le test de Minor (il consiste à appliquer un antiseptique iodé puis à saupoudrer d’amidon officinal pour délimiter la zone à traiter). Puis les injections de toxine botulique sont réalisées (pratiquement indolores), à raison de 15 à 25 en moyenne par aisselle.
Dès la première semaine, 95% des patients sont de bons répondeurs. Le résultat est maintenu pendant 6 mois à 1 an et plus. 93% des patients sont satisfaits par rapport aux traitements antérieurs. Certaines études ont montré que sur 10 patients, 3 n’ont besoin que d’une série d’injections, les 7 autres réclamant la réinjection de toxine.
La durée moyenne d'efficacité est de 10 mois.
L'amélioration de la qualité de vie (psychisme, relations sociales, sportives et sexuelles, nécessité de changer de vêtements) est remarquable et dure de 3 à 18 mois. Les patients soumis à plusieurs rappels d'infiltrations ont un effet thérapeutique plus prolongé.
Au total, même si il doit être éventuellement répété, le traitement par la toxine botulique peut être proposé d’emblée pour les hyperhidroses axillaires sévères. Le principal inconvénient en est son coût élevé (sur devis, entre 400 et 700 euros), lié à la quantité de toxine botulique nécessaire par comparaison au traitement des rides.